La délivrabilité influence la réputation de vos adresses IP ainsi que celle de votre domaine expéditeur. A l’inverse, la réputation de vos IP et de votre domaine impacte directement votre délivrabilité. Nous reviendrons en détail dans cet article sur les bonnes pratiques et les choses à éviter afin d’optimiser au mieux la délivrabilité de votre email marketing.
Il est important d’héberger vos images sur un serveur. Vous n’aurez ainsi plus qu’à héberger les liens provenant du serveur d’hébergement dans le message HTML
Dans un premier temps, il convient de faire attention à la proportion de textes et d’images qui vont composer votre e-mail car les filtres anti-spam n’apprécient pas les mails avec un surplus d’images. Pour cela, le ratio généralement recommandé est de 60% de texte et de 40% d’images. En ce sens, il est donc fortement conseillé de ne pas envoyer des mails composés uniquement d’images et de privilégier le format HTML.
D’autre part, il est également à noter que la taille du message va impacter directement sa délivrabilité. Il est donc préférable qu’il ne dépasse pas les 100 Ko. Au-delà, le risque de voir l’e-mail arriver dans les spams est accru.
Enfin, sachez que Gmail tronque le message et n’affiche que les 100 premiers Ko de celui-ci. Il est donc important d’héberger vos images sur un serveur. Vous n’aurez ainsi plus qu’à intégrer les liens provenant du serveur d’hébergement dans le message HTML.
Pour cet aspect, il faut prendre en compte la notion de « bounce » (message rebond) ou NPAI (N’habite Plus à l’Adresse Indiquée) qui sont des notifications d’erreur lorsque le mail n’arrive pas à destination. Ces bounces se définissent en 2 groupes :
Il paraît donc primordial de gérer au mieux les hard bounces, en supprimant les adresses erronées afin d’éviter des envois inutiles. Il est aussi important de noter qu’un taux de hard bounces supérieur à 3% de façon régulière peut affecter considérablement votre niveau de délivrabilité. En effet, les FAI risquent de vous pénaliser lourdement si tel est le cas.
Des bases de contacts obsolètes vont augmenter le risque de tomber sur des adresses spamtrap. Les spamtrap sont des adresses créées par les FAI pour piéger les serveurs utilisés par les spammeurs à travers des adresses inactives depuis un certain temps qui sont surveillées par les FAI. Pour éviter de se faire piéger, il est préférable d’actualiser fréquemment ses bases en supprimant notamment les contacts qui n’ont plus d’activité enregistrée depuis plus de 6 mois.
Pour une gestion optimale de la base de contacts, il est préférable de privilégier l’opt-in, qui est une méthode visant à recueillir l’accord d’un internaute afin d’utiliser son adresse mail à des fins commerciales. Dans la plupart des cas, l’utilisateur doit cocher une case autorisant ou non une entreprise à lui envoyer des publicités ou des newsletters.
Depuis Mai 2018, dans le cadre de relations B2C, le règlement européen relatif à la protection des données (RGPD) renforce l’opt-in et interdit toute forme d’opt-in dit « passif », consistant à pré cocher la case de consentement d’envoi de mails.
Votre adresse IP expéditeur va être un vrai levier d’optimisation de la délivrabilité de vos e-mails. Pour cela, nous vous conseillons donc de faire appel à un spécialiste de l’e-mail marketing afin de paramétrer vos adresses IP d’expédition à la mesure de vos besoins (prospection, fidélisation, communication interne, etc). Pour se faire, 2 types d’adresses IP existent :
Afin d’en savoir plus, nous vous proposons également un focus sur la stratégie d’authentification à mettre en place pour une adresse IP d’expédition.
Vous avez maintenant toutes les clés pour optimiser la délivrabilité de votre email marketing. Mais délivré ne veut pas dire ouvert… Afin d’être accompagné au mieux, n’hésitez pas à contacter notre équipe de professionnels.